Tout d’abord, il est important de prendre conscience que le contraire de la confiance est la peur et tout ce qui en découle (exemples : peur d’échouer, doutes, incertitudes, panique…).
[symple_box_lagon]En résumé avant d’aller plus loin et à retenir de la clé 6 :
- La confiance en soi s’acquiert et se développe par la connexion à toi-même (ressentis, réponse à tes besoins essentiels, intuition) et par l’expérimentation.
- Plus tu avances dans la confiance en toi, plus tu fais reculer tes peurs et conquiers de liberté.
- Plus tu développes ta confiance en toi, plus les autres te font confiance.
- Plus tu développes ta confiance en toi, plus tu deviens à même de savoir immédiatement si tu peux ou non faire confiance à quelqu’un en face de toi.
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Pour faire simple, les peurs sont de 2 ordres :
La peur immédiate est une émotion de base, liée à notre instinct de survie (« kit survie » de notre cerveau primitif) : elle est très utile car elle nous alerte d’un possible danger et produit une réaction automatique de fuite, riposte, ou « pétrification sur place », selon ce qui est approprié à la situation et à notre sécurité. Cette peur-là ne pose pas de problème.
Les autres peurs ne sont que des fabrications de notre mental pour nous limiter, nous contrôler, nous empêcher d’avancer. C’est le principal moyen d’action de notre égo pour nous couper de notre être profond.
Quelques exemples de peurs :
- Peurs d’anticipation. Exemple : peur d’échouer.
- Peurs liées à des situations que l’on imagine mais qui ne sont pas la réalité.
- Peurs de revivre quelque chose qui a été éprouvant ou traumatisant pour nous (là, ça se comprend mieux mais il est possible de libérer émotionnellement ce type de peurs)
La plupart des personnes de notre société moderne occidentale vit beaucoup trop dans le mental, dirigée par son égo qui la contrôle par les peurs, l’attention toujours placée à l’extérieur d’elle-même (pas de connexion à soi).
Cette situation est responsable d’à peu près tous les problèmes de ce monde.
Si tu parviens à vivre pleinement dans le moment présent, connecté à l’ensemble de tes dimensions, tu t’affranchis d’une grande majorité de peurs « fabrications du mental ».
Cela dit, au cours de notre cheminement, nous rencontrons forcément des peurs, notamment chaque fois que nous voulons conquérir un espace plus grand de liberté. Les peurs sont utiles et nous enseignent bien des choses ; il faut les accueillir (surtout pas les nier), leur faire face et essayer de comprendre leur raison d’être (elles s’évanouissent dès que nous prenons conscience des causes qui les ont engendrées), pour ensuite les libérer et les dépasser.
Mais les peurs nous coupent aussi de nous-même et souvent nous font échouer.
Exemple tout simple : face à une piste de ski que tu trouves un peu difficile, si tu choisis d’y aller en confiance, cela se passe généralement très bien. Dès le moment où tu commences à penser que tu vas chuter, la chute est quasi assurée !
Pourquoi ? Parce que la confiance engendre la souplesse, l’adaptabilité et mobilise toutes les ressources nécessaires pour mener à bien l’objectif que tu t’es fixé.
Alors que la peur te fige et te prive d’une grande partie de ton potentiel.
La peur est avant tout un manque d’estime de soi, un manque de confiance en soi. Au lieu de faire face à la peur pour ensuite la dépasser, nous développons des stratégies d’évitement, c’est à dire des techniques pour éviter d’affronter la « situation objet de la peur » et devenons expert en « oui mais ». Le « oui mais » consiste à trouver de bonnes raisons pour éviter une situation que nous considérons comme un problème.
La confiance en soi est un apprentissage indispensable pour faire reculer tes peurs et conquérir plus de liberté. La confiance en toi grandira :
D’une part en répondant à tes besoins essentiels puis en faisant confiance à tes ressentis et à ton intuition et en vérifiant après coup que tu as eu raison de le faire ; même si tu te trompes quelquefois (surtout au début), plus tu l’utiliseras, plus tu affineras cet outil de perception essentiel qu’est ton ressenti, ton intuition. Demande toi :
Comment je le sens ? est-ce que ça me fait vibrer ou non ? de quoi ai-je besoin/envie à ce moment précis ? quelle direction prendre ? j’y vais ou j’y vais pas ? je dis oui ou non ?
A l’instant même où tu te poses ce genre de question, tu reçois (si tu es attentif) une information fugace, comme une suggestion qui s’élève, qui ne vient pas de ton mental. C’est ton intuition.
Le développement de l’intuition est sans nul doute le pas décisif vers la véritable confiance en soi. Le jour où tu parviens à reconnaître de façon certaine la voix de ton intuition et à la distinguer des commentaires venant de ton mental, tu ne connais presque plus jamais le doute.
Je publierai bientôt un article de blog spécial sur le sujet, avec des exercices ludiques pour exercer et développer ton intuition.
D’autre part par l’expérimentation, c’est-à-dire en faisant tes propres expériences et en en tirant les leçons. Fixe-toi des petits objectifs au début et constate ton succès ou analyse les raisons qui font que tu n’as pas réussi ; continue tes expériences : ose, tente, encore et encore, tout ce qui a du sens pour toi : l’important c’est de progresser vers plus de confiance en toi et tu verras qu’ainsi tu prendras goût au jeu de la vie.
« L’expérience, c’est ce que nous faisons de ce qui nous arrive ».
Aldous Huxley
Chaque expérience ou situation de vie te permettra de mieux te connaître.
Quel a été mon comportement dans cette situation ? Comment ai-je réagi ? Quelles émotions, quels sentiments cela a-t-il provoqué en moi ?
[symple_box_rose]Conseil du cœur de la clé 6 :
Adopte la pensée positive et l’optimisme ; tu auras plus de chances de succès et de bonheur car le positif attire le positif et le négatif attire le négatif (loi universelle de l’attraction). Si tu penses qu’une catastrophe va t’arriver, tu augmentes les chances de vivre effectivement ce que tu redoutes.[/symple_box_rose]
Si cela t’intéresse d’apprendre à positiver la vie, j’ai créé le personnage de Fun, le colibri artiste-créateur, qui te propose une méthode style « J’aime » de Facebook.
C’est vraiment indispensable pour contrebalancer la morosité ambiante et permanente qui « plombe » nombre de projets et d’initiatives, souvent sans raison réellement valable.
Et n’oublie pas de prendre tes distances par rapport aux pessimistes de ton entourage ; ne les laisse pas te décourager avant même d’avoir commencé.
« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité,
un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ».
Winston Churchill.
Et tu l’as sans doute déjà entendu : « La chance sourit aux audacieux ». Alors, si un projet te tient à cœur, ose !
Peur d’échouer = envie de réussir
Si tu dois passer un examen, un concours, un entretien d’embauche, ne concentre pas tes pensées, ton énergie sur l’obstacle et la peur d’échouer.
Imagine toi le diplôme déjà en poche, visualise toi en train d’exercer déjà le métier que tu as choisi et nourris cette visualisation de ton optimisme et toutes tes pensées positives. Imagine un cavalier et son cheval dans une course d’obstacles : tout comme le cavalier, tu ne dois pas concentrer tes pensées, ton énergie sur l’obstacle mais te voir vainqueur au‑delà de l’obstacle et y ancrer ta confiance pour y parvenir.